Can No Hey Picnic
Can No Hey Picnic est un projet musical solo imaginé en 2013 par le musicien multi intrumentiste Miguel Robin.
Sa musique se caractérise par l’utilisation d’instruments-jouets et d’influences venant du rock indépendant, de la pop, des musiques traditionnelles ou comptemporaines.
Enregistré et mixé salon rue du Fraigneau et au local lco entre mai et juin 2013.
Mastering avec l’aide du studio Nomad Audio.
avec dans le désordre : toy piano, batterie de casseroles, toy piano Kawai, crécelle, yukulele, tableau d’éveil, mélodica en plastique, mélodica à clavier, glockenspiel, basse, piano, banjo, guitare électrique, clavier casino, petite guitare, mandoline, kazoo, mini moog, boite à musique, clavecin, demi-lune en plastique, clavier Bontempi, Maracas en plastique, petite cymbale, orgue, grelots, Sophie la girafe, clavier Casio, ballon de baudruche, tom basse, gadgets sonores et Barbie « larsen ».
http://cannoheypicnic.bandcamp.com/
https://www.facebook.com/canno.heypicnic
https://www.youtube.com/watch?v=eJL4GVr6ywA&list=PLNnKXvCI-dTT4RMavEoqiGqGm4YqGZ4UU
Can No Hey Picnic – Hotel Sport (2013)
Can No Hey Picnic est né il y a bien longtemps. Bien avant que son compositeur en ai eu l’idée saugrenue. En réalité, ce projet remonte bien avant la naissance de son père mélomane. Tout comme les équations mathématiques existent avant qu’un mathématicien ne les formule. Tout comme les Amériques étaient là avant que Christophe Colomb ne les découvre.
Miguel Robin est doué, c’est évident. Il a bâti sa musique à l’université, dans un garage, sur scène ou dans la rue. Sont-ce des souvenirs d’enfance enfouis ou inconscients qui le poussèrent à explorer l’univers musical des jouets pour enfants présent dans ce disque ? Peut-être un peu. Mais je pense que c’est surtout sa soif de liberté et son âme d’explorateur qui s’expriment dans Can No Hey Picnic. Cet album n’est pas un
aboutissement, ni une étape, ni une parenthèse. C’est simplement une vibration échappée du néant par la grâce d’un homme à l’écoute de l’ineffable.
Ca commence par une difficile enquête policière et la voix du suspect est trop caverneuse pour être honnête. Ce crime de sang devra être élucidé. («Insolation pour un vampire diabétique». Tout allait pourtant bien dans cette intérieur Ikéa mélodieux. Mais comment éviter que la ritournelle devienne rengaine ? («Lave vaisselle et table basse»). C’est sûrement lui, le clodo clopinant qui est le coupable. («L’abominable bobine rouge»), c’était son chien qui l’accompagnait dans sa chienne de vie de saltimbanque déboussolé. Y a pas de mobile, on est tombé sur un os. (« Sale affaire au chenil de candy sue »). Souviens-toi (« Whawha luxe sûr vedette sereine »), il est vrai que tout aurait pu être différent. Mais il y a toujours un rouage qui couine et la caravane trépasse. « La caravane aux mains jaunes». Je me suis fait un sang d’encre. J’ai eu un mal de chien. Mais rien ne sera plus comme avant. Car qui sait attendre aura une surprise. (« Nuti Bumerda» – «La Canapélitante »).
Peimpourte (21/02/2014)