Publié par La Frap - Le 05/10/2016

La Scam publie l’étude, Radio : quelle place pour les auteurs ?

Six mois d’enquête et des dizaines de professionnels interrogés sur tout le territoire, condensés dans un rapport de cinquante pages rédigé par Hervé Marchon, à l’initiative de la commission sonore de la Scam. 

Un travail de terrain inédit sur ce média radiophonique si présent dans le quotidien des français et pourtant peu abordé dans les rubriques médias. 

Cette étude entend d’abord donner la parole aux auteurs sur leur métier et sur la place de la création sur les antennes. 

 On y découvre la précarité d’une profession racontée par ceux qui la vivent au quotidien, mais aussi leur enthousiasme vivifiant et leur passion de la radio.

Les auteurs y évoquent les contraintes éditoriales qui pèsent de plus en plus sur leur travail de création. 

Longtemps présente sur les seules antennes de Radio France, la création radiophonique essaime également sur les radios locales associatives, les webradios et les podcasts. Pourtant si le numérique représente une formidable opportunité de liberté de création, le modèle économique est toujours balbutiant pour ne pas dire précaire. 

La publication de cette étude, était l’occasion d’une rencontre à la Scam, le 27 septembre, avec de nombreux professionnels venus débattre. Martin Ajdari (DGMIC), Laurence Bloch (France Inter), Loïc Chusseau (JetFM), Patrice Gélinet (CSA), Cécile Magie (RFI) et les auteurs Pascale ClarkArnaud ContrerasChristophe Deleu, Floriane PochonMarie Richeux ont évoqué les sujets de l’étude. 

Si le rôle social de la radio et le nécessaire développement des aides à la création (notamment sur les radios associatives) font l’unanimité, tout comme le besoin d’augmenter le budget du FSER (Fonds de soutien à l’expression radiophonique), le débat reste vif sur les différences d’écriture entre documentaires et reportages. La radio filmée reste clivante entre les partisans des sons qui créent des images et ceux pour qui les images favorisent la diffusion des programmes. 

En posant les sujets auxquels le paysage radiophonique est confronté, cette étude est la contribution publique des auteurs de la Scam aux débats qui animent les professionnels. LaScam espère vivement qu’elle permettra au secteur de mieux appréhender la révolution numérique et que cette rencontre sera la première d’une série de rendez-vous réguliers entre les auteurs et les diffuseurs.

 

Lire l’étude ici.

Lire le communiqué de presse: ici.


Six mois d’enquête et des dizaines de professionnels interrogés sur tout le territoire, condensés dans un rapport de cinquante pages rédigé par Hervé Marchon, à l’initiative de la commission sonore de la Scam. 

Un travail de terrain inédit sur ce média radiophonique si présent dans le quotidien des français et pourtant peu abordé dans les rubriques médias. 

Cette étude entend d’abord donner la parole aux auteurs sur leur métier et sur la place de la création sur les antennes. 

On y découvre la précarité d’une profession racontée par ceux qui la vivent au quotidien, mais aussi leur enthousiasme vivifiant et leur passion de la radio.

Les auteurs y évoquent les contraintes éditoriales qui pèsent de plus en plus sur leur travail de création. 

Longtemps présente sur les seules antennes de Radio France, la création radiophonique essaime également sur les radios locales associatives, les webradios et les podcasts. 

Pourtant si le numérique représente une formidable opportunité de liberté de création, le modèle économique est toujours balbutiant pour ne pas dire précaire. 

La publication de cette étude, était l’occasion d’une rencontre à la Scam, le 27 septembre, avec de nombreux professionnels venus débattre. Martin Ajdari (DGMIC), Laurence Bloch (France Inter), Loïc Chusseau (JetFM), Patrice Gélinet (CSA), Cécile Magie (RFI) et les auteurs Pascale Clark, Arnaud Contreras, Christophe Deleu, Floriane Pochon, Marie Richeux ont évoqué les sujets de l’étude. 

Si le rôle social de la radio et le nécessaire développement des aides à la création (notamment sur les radios associatives) font l’unanimité, tout comme le besoin d’augmenter le budget du FSER (Fonds de soutien à l’expression radiophonique), le débat reste vif sur les différences d’écriture entre documentaires et reportages. La radio filmée reste clivante entre les partisans des sons qui créent des images et ceux pour qui les images favorisent la diffusion des programmes. 

En posant les sujets auxquels le paysage radiophonique est confronté, cette étude est la contribution publique des auteurs de la Scam aux débats qui animent les professionnels. La Scam espère vivement qu’elle permettra au secteur de mieux appréhender la révolution numérique et que cette rencontre sera la première d’une série de rendez-vous réguliers entre les auteurs et les diffuseurs
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