Service civique – Nouvelle étape de l’enquête : le recrutement
D’octobre 2020 à juin 2021, 6 radios associatives de la FRAP (L’Autre Radio, Jade FM, Jet FM, RCF Sarthe, Neptune FM, Radio G!) réalisent 36 reportages dans le but de questionner le dispositif national : Service Civique.
La FRAP, fédération soutenue par la Direction Régionale et Départementale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale des Pays de la Loire (DRDJSCS), vous présente l’émission : « Service Civique : un engagement, des réalités ».
Nouvelle étape de l’enquête : le recrutement
Dans cette seconde étape de l’enquête, les radios associatives de la fédération sont allées rencontrer les structures et acteurs du dispositif, afin d’en apprendre davantage sur le recrutement; fortement impacté pour certains par la crise sanitaire.
Le processus : quelles sont les structures qui peuvent accueillir ? et comment doivent-elles s’y prendre ?
Les structures à but non lucratif telles que les associations, les fondations, les fédérations ou encore les les services et établissements publiques peuvent prétendre à recevoir des services civiques. Pour cela, ces structures doivent faire leur demande d’agrément auprès du site de l’Agence du service civique.
Lors de la demande, il est important pour elles de se questionner sur la place du volontaire au sein de l’association. Le jeune ne doit en aucun cas se substituer à un poste.
Interrogée par Neptune FM, Rozenn Bernard, responsable du point informatique jeunesse à la marie de l’Île d’Yeu explique que la demande d’agrément « n’est pas forcément simple car c’est un gros dossier à monter ».
Certaines structures non éligibles
Si pour beaucoup de structures, l’accueil de services civiques semble être une expérience bénéfique, il faut tout de même noter que certains critères sont requis pour qu’une structure soit éligible. En effet, une association se doit, entre autre, d’être non lucrative si elle souhaite accueillir des volontaires. Elle doit également exister depuis au minimum un an.
Au micro de Radio G!, David Launay, créateur et trésorier de l’association Wabi Sabi en Maine-et-Loire, fait part de sa volonté de recruter un jeune en mission, qui permettrait à la structure de se développer « plus vite ». Néanmoins, après s’être renseigné auprès du dispositif d’engagement civique Unis-Cité, il a découvert que son association n’était pas éligible car trop récente.
L’impact de la pandémie et le recrutement à distance
En 2020, le recrutement de jeunes en mission a néanmoins été fortement impacté par la crise sanitaire. De ce fait, tout le processus de recrutement a connu un fort changement. Pour de nombreuses structures accueillantes et les jeunes volontaires en devenir, les entretiens se sont déroulés à distance.
Interrogé par RCF Sarthe, Yannick Gourmil du groupe Scolaire Psalette Saint-Vincent au Mans, dit avoir fait ses entretiens en visioconférence. Selon lui, le manque de repère s’est fait ressentir. Pour Célia, la jeune volontaire recrutée, l’expérience a été « bénéfique ».
Avec parfois des ruptures de contrat anticipées
Il arrive parfois qu’un engagement soit rompu de façon anticipée (motif personnel, la mission ne correspond pas au attentes du volontaire, rupture à l’amiable..). Certains volontaires ont alors la possibilité de rebondir sur un nouvelle mission. Pendant le premier confinement en mars 2020 et dû aux restrictions sanitaires strictes, de nombreuses structures ont dû rompre les missions ne pouvant être adaptées, donnant la possibilité aux jeunes de finir leur service civique ultérieurement.
A l’école des Nondales à Pornic où s’est rendue Jade FM, Alexia volontaire en mission dit avoir rompu son engagement en EHPAD pour travailler au contact des enfants. Mr Fouillet, son tuteur explique : « Au moment du confinement, il y avait des possibilités, comme ils ont été à l’arrêt quasiment pendant deux mois, de faire un avenant pour changer de structures ».