L’étude de l’Arcom sur l’impact environnemental des usages audiovisuels en France
L’Arcom et l’Arcep, en lien avec l’ADEME, ont dévoilé lundi 7 octobre leur étude sur l’impact environnemental des usages audiovisuels en France en 2022 et à l’horizon 2030.
Cette étude, réalisée avec le cabinet I Care by Bearing Point, dresse un état des lieux des technologies et usages audiovisuels en France, et trois évaluations de leur empreinte environnementale : à l’échelle d’une heure de consommation d’un contenu, à l’échelle de la France sur un an en 2022, à horizon 2030. Elle couvre l’ensemble des éléments mobilisés dans les usages audiovisuels : terminaux, réseaux, centres de données.
Selon cette étude, les terminaux, en particulier les téléviseurs, sont les premiers contributeurs aux impacts environnementaux des usages audiovisuels. Ils génèrent l’essentiel des impacts environnementaux (entre 72 % et 90 % selon les indicateurs), suivis des réseaux (entre 9 % et 26 %) et des centres de données (entre 1 % et 3 %).
Concernant l’écoute de la radio : l’impact carbone d’une heure d’écoute audio en FM sur transistor est considérablement moins élevé qu’une heure d’écoute en streaming audio via réseau mobile sur smartphone. L’empreinte carbone de ces usages audio est inférieure à une heure de vidéo en TNT, smart TV ou réseau mobile.
Extrait de l’Étude de l’impact environnemental des usages audiovisuels en France par l’Arcom et l’Arcep, en lien avec l’ADEME.
Les résultats de cette étude de 353 pages seront particulièrement utiles pour déterminer les études complémentaires à mener dans le cadre du projet Ondes durables porté par la CORLAB et la Fédération des radios Associatives en Pays de la Loire. Ce projet, lauréat « Alternatives vertes 2 », a vocation à construire, à l’échelle interrégionale, une méthodologie et une étude-témoin sectorielle multicritères de mesure de l’empreinte environnementale de l’activité des radios associatives.
Ci-dessous, la synthèse de l’étude.