12 janvier 2010, un terrible séisme frappe Haïti. Pour venir en aide aux sinistrés, un collectif de futur parents propose d’accélerer les adoptions prévues, afin de tirer les enfants du chaos. La solution ne fait pas l’unanimité. Sophie Marinopoulos, psychanalyste à Nantes, estime que le collectif des futurs parents a poussé à la confusion en voulant accélérer les adoptions.
Pour Sophie Marinopoulos, l’adoption ne peut être une solution à l’action humanitaire. Déracinés les enfants, les couper de leur famille (puisqu’il ne s’agit pas que d’orphelins), n’apparait pas être la bonne solution. Si certaines adoptions étaient déjà programmées, la majorité ne l’étaient pas. Alertée par les cellules d’Urgence médico psychologiques, elle s’est rendue dans les aéroports pour juger de l’accueil réservé aux jeunes Haïtiens.
Inquiete, elle alerte Bernard Kouchner, ministre des affaires étrangères et européennes, qui a consenti à stopper l’accélération des adoptions et s’assurer du consentement de chaque parent, même si la situation actuelle ralenti les choses.