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La fin de l’activité de raffinerie sucrière à Nantes


L’usine de conditionnement de sucre Beghin Say fermera, c’est une certitude d’après la direction, reste à savoir quand. Pour le moment les salariés sont dans le flou. Entre 80 et 90 salariées de l’usine Beghin Say installé sur l’ile de Nantes depuis 1934, conditionnent du sucre. À ces salariées s’ajoutent une trentaine d’intérimaires.

En 2008 l’usine comptait 170 salariées mais un ans plus tard, en juillet 2009, l’activité de raffinage cesse pour être délocalisée en Espagne. D’après la direction, la réforme européenne du régime du sucre oblige depuis 2010 les industriels à réduire leurs productions européennes et les aides financières.

Avant cela, en novembre 2008, la maison mère Tereos annonce la fermeture du site de Nantes sans préciser l’échéance. Pour la direction le site de Nantes ne serait pas assez rentable. Patrick Janin, syndicaliste CGT et salariés à Beghin Say depuis 29 années, reste septique.

Nantes métropole et sa société publique d’aménagement de l’ile de Nantes seront très intéressées par le rachat du site de 5 hectares : un droit de préemption à été déposé. Des entreprises de nouvelles technologies, de la recherche en lien avec le CHU, voire des activités logistiques ou industrielles pourraient y voir le jour par la suite.

Actuellement les salariés sont en sursis, Beghin Say fermera mais officiellement aucune date n’est actée par la direction : pour le moment l’activité de conditionnement de sucre à Beghin Say se poursuit jusqu’en octobre 2011, date à laquelle le groupe se prononcera sur la fermeture totale de l’usine. Sachant que trois mois suffisent après l’annonce pour fermer une entreprise, les syndicats et les 90 salariés craignent donc l’arrêt de l’activité en janvier 2012.

Un sujet de Mathieu Lopinot.

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