Après plusieurs annonces rassurantes intervenues en début d’année par le Président de la République, les chantiers navals de Saint-Nazaire restent dans le doute.
Des incertitudes planent quant à la construction de navires militaires russes dont les négociations ont peu avancé depuis l’annonce de Nicolas Sarkozy en janvier dernier. De même, la construction d’un paquebot de croisière pour le compte d’une société libyenne détenue par fils Kadhafi s’annonce compromise.
Comme piste de sortie de crise, STX mise sur le recherche et développement. Hier, la société s’est associé à Brittany Ferries pour mettre au point un moteur marchant au GNL (gaz naturel liquéfié). Un pari basé sur une convention qui obligera dès 2015 les navires à utliser des carburants à faible teneur en soufre, et pouvant donner aux chantiers un avantage concurrentiel considérable. Affaire à suivre.
Le point de vue du spécialiste Vincent Groizeleau, redacteur en chef de Mer et Marine