« A la vie, à la mort », la quinzaine de la photographie nantaise reprend ses droits dans sept lieux nantais ouverts à la photographie d’art.
Le festival, devenu un rendez-vous incontournable à Nantes, propose au public un parcours d’expositions retraçant une vingtaine de propositions symptomatiques. L’année dernière, le « Je » était à l’honneur tout comme le « Nous » en 2009. Cette année, la vie et la mort, aux deux bouts de l’existence, martèlent et soufflent l’idée que l’homme est avant tout au centre des réflexions, au centre de son histoire, du partage et du vécu.
Cette 15ème édition ne tergiverse pas et donne à voir le lien qui nous rattache au couple, à la famille, à la terre et aux racines… Ces photos là fonctionnent comme un rappel sous le regard croisé de Rimaldas Viksraitis (photo) et ses portraits de vies « Grimaces of the weary village », glanées dans les fermes d’un village lituanien ou encore le travail de Jeffrey Silverthorne, « Morgue work» réalisé à la morgue de Rhode Island entre 1972 et 1974.
La quinzaine de la photographie nantaise est à arpenter jusqu’au 16 octobre prochain. Hervé Marchand, directeur de la Quinzaine de la photographie nantaise au micro de Gaël Magloire.