Dans la mouvance de l’électron libre du PAF français, Pierre Carles et de son documentaire « Pas vu, pas pris », les auteurs des Nouveaux Chiens de garde prennent la relève.
Ce documentaire sorti en salle mercredi 11 janvier met en image l’essai de Serge Halimi publié en 1997 « Les nouveaux chiens de garde », un essai qui dénonce la connivence entre journalistes, politiques et dirigeants. Si Serge Halimi avait su captiver les lecteurs en se heurtant à la haute sphère médiatique, le documentaire compte bien élargir son champ de vision.
A travers une méticuleuse recherche d’images d’archives de la télévision française de ces trente dernières années, les réalisateurs Yannick Kergoat et Gilles Balbastre font un état des lieux des médias français. Avec force et précision, ce documentaire apparaît comme une habile démonstration: les nouveaux chiens de garde, garants de l’ordre moral, seraient les journalistes, les éditorialistes et les politiques.
Le film soulève des questionnements où l’indifférence n’a guère de place : qu’en est-il vraiment de l’objectivité des journalistes ? Les médias sont-ils réellement indépendants de ceux qui les financent ? Existe-t-il un pluralisme de l’information ?
Invité dans la matinale de Prun’, Demain c’est loin, Yannick Kergoat, l’un des réalisateur du film « Les Nouveaux Chiens de garde » répond aux questions de Jeanne de Barros et Charlène Dambreville.
La bande-annonce du film