Un climat délétère pèse sur la diplomatie congolaise fragilisée. Récemment, trois diplomates, le premier secrétaire de l’ambassadeur et le deuxième secrétaire de l’ambassade de République Démocratique du Congo à Londres, ont démissionné de leurs postes et demandé l’asile politique.
Ils dénoncent principalement le « climat de terreur » instauré par le gouvernement congolais, l’accusant « d’enlèvements, d’arrestations et des assassinats ». Autre grief à l’encontre du président Joseph Kabila, la « fraude électorale importante et le bourrage des urnes » lors des dernières élections présidentielle et législatives de novembre 2011.
La situation est particulièrement tendue à Kinshasa depuis la réélection contestée de Joseph Kabila. L’opposition et les missions d’observations électorales avaient dénoncé le « manque de crédibilité » du précédent vote. L’ONG Human Rights Watch pour sa part, signalait à l’issu du scrutin « qu’au moins 24 personnes avaient été tuées par la police ».
A Nantes, l’association Congo Solidarité 44 vient d’être créée pour réagir face aux risques de guerre civile au Congo. Ses membres militent pour que les troubles générés par les fraudes aux récentes présidentielles congolaises cessent, et dénoncent le viol utilisé comme arme de guerre.
Arnaud Kongolo, secrétaire de l’association nous explique pourquoi l’association Congo Solidarité 44 a été créée, et quels sont ses buts au micro de Charlotte Heymelot.
nop