Divertimento, l’émission musicale spécialisée sur les musiques savantes de Jet fm se penche sur Arnold Schoenberg.
Souvent réduit au dodécaphonisme et à l’école de Vienne, c’est oublier que cet autodidacte a sans cesse cherché à renouveler son propre langage musical et à innover. Remettant en cause les traditions formelles imposées dans la musique savante depuis des siècles, il va s’avérer être un grand révolutionnaire musical qui invente son propre langage dès ses premières oeuvres.
Adoubé par Strauss et Mahler il va pourtant prendre le contre-pied de leurs styles dès la début du siècle. Peu fécond, il ne compose pas au kilomètre ; chaque œuvre est mûrement réfléchie, profonde. Rien n’est gratuit ni démonstratif. Son langage veut aller à l’essentiel et à l’économie pour exprimer au mieux l’intériorité de l’artiste. Ses élèves, Berg et Webern, aussi doués et intransigeants que lui, iront aussi loin que possible dans la radicalité de l’atonalité et du dodécaphonisme. Schoenberg dira « ma musique n’est ni moderne ni ancienne, elle est mal jouée » face aux incompréhensions qu’elle suscite.
Inventeur du « chant parlé » (Sprechgesang), de la mélodie à timbres ou du sérialisme, il va devenir la matrice de la musique contemporaine du XXe siècle et une source d’inspiration infinie.
Tracklist :
– La nuit transfigurée, sextuor à cordes, op.4/
– Erwartung, op.2/
– Symphonie de chambre, op.9/
– Litanie, quatuor à cordes n°2, op.10/
– Pièce pour piano, op.11/
– Pierrot lunaire, op.21/
– Pièce pour piano, op.33 G/
– Suite lyrique (Alban Berg)/
– Quatuor, op.22 (Anton Webern)