Vous regardez peut-être l’heure sur votre montre vintage, tout en étant assis sur votre canapé chiné l’année dernière en brocante… Deux acteurs de la seconde main nantaise reviennent avec nous sur cette économie circulaire au lendemain de la crise sanitaire.
Selon Sociovision, filiale d’études sur la consommation du groupe IFOP, 60% des Français consomment des produits de seconde main contre 47 % en 2009. Une information qui semble faire sens au lendemain de cette crise sanitaire. Pour Josselin Evrard, adjoint à la direction de la Ressourcerie de l’Ile, « le confinement et les enjeux sanitaires actuels ont raisonné les modes de consommation » . Le constat en va de même pour Ann-Flore Rammant, gérante de la friperie nantaise Mauvais Genre. Depuis sa réouverture, elle observe un jeune public (15-25 ans) qui voit sa consommation transitée vers une mode éco-responsable, loin de la « fast-fashion ».