Le collectif « Notre santé en danger » réclame l’égalité d’accès aux soins


Le collectif « Notre santé en danger » réunit des syndicats de professionnels hospitaliers, des usagers, des associatifs et des élus inquiets des difficultés rencontrées par le milieu hospitalier et pour l’accès aux soins en général. Le samedi 26 novembre a lieu une mobilisation « pour défendre la Sécurité Sociale » à l’Hôtel Dieu de Nantes.

Les revendications

Un accès à des soins de qualité pour tous sur l’ensemble du territoire, un secteur hospitalier public assurant l’accès à des soins de qualité et de proximité, une protection sociale basée sur le principe « chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins », une réelle représentativité des usagers, des personnels et des élus dans les instances décisionnelles à tous les niveaux : ces trois points constituent une partie des revendications du collectif « notre santé en danger ».

Quel constat dans le département ?

Le collectif déplore la fermeture de centres IVG, d’hôpitaux et de maternités en Loire-Atlantique.  Par ailleurs, le déménagement du CHU Hôtel Dieu  sur l’île de Nantes entraînerait la suppression de 270 lits. Au CHU de Nantes toujours, il y a diminution de l’activité en chirurgie vasculaire, due notamment à des arrêts maladie fréquents du personnel. Selon les syndicats hospitaliers, les conditions de travail se sont nettement dégradées, il n’y a d’ailleurs parfois plus assez de personnel pour s’occuper des patients.

Les emprunts toxiques concernent des hôpitaux de la région

Des emprunts toxiques ont également été contractés par certains hôpitaux français. Ces emprunts se révèlent être des pièges puisqu’ils se divisent en deux périodes : la période de « bonification » de 1 à 3 ans durant laquelle le taux à payer est un taux fixe relativement bas, la seconde période qui peut durer jusqu’à 30 ans se caractérise par un taux d’intérêt indexé à une formule plutôt complexe – par exemple, indexé sur la parité euro-franc suisse. Notons que beaucoup d’hôpitaux français – comme c’est le cas du CHU Nantes – ont contracté ces emprunts auprès de Dexia, banque franco-belge récemment démantelée pour éviter la faillite.

Au micro d’Alice Bordage : Pascale Briantais, représentante de la ligue nantaise des Droits de l’homme et Jean-Luc Landas, médecin anesthésiste au CHU de Nantes.

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