Mercredi 25 mars, le collectif Inter-Urgences a déposé plainte contre X auprès du procureur de la république de Paris. Prun’ a interviewé Christophe Le Tallec, vice-président du collectif Inter-Urgences, et aide-soignant au CHU de Nantes.
Mercredi, le collectif Inter-Urgences a déposé plainte contre X auprès du Procureur de la République de Paris, pour « abstention volontaire de prendre les mesures en vue de combattre un sinistre, homicide involontaire, violences involontaires, mise en danger délibérée de la vie d’autrui ».
A court terme, cette plainte vise à « accélérer la prise de décision par le gouvernement pour la livraison en urgence de matériel adapté ». « Nous manquons toujours, partout en France, de moyens de protections, de masques, de tests de dépistages », précise Christophe Le Tallec, vice-président du collectif Inter-Urgences et aide-soignant au CHU de Nantes.
« En Loire-Atlantique, nous avons eu le temps de nous préparer »
Christophe Le Tallec veut toutefois rassurer les patients : « Au niveau des Pays de la Loire on a eu le temps de s’organiser, les équipes sont mobilisées, même si nous manquons toujours de matériel », assure l’aide-soignant. Aujourd’hui encore, la région est l’une des moins touchée de France.
La semaine dernière, le CHU de Nantes a d’ailleurs accueilli 6 patient.e.s atteints du Covid 19 et arrivé.e.s d’Alsace grâce à un TGV médicalisé. « C’était tout à fait normal, c’est une question de solidarité et une très bonne décision », pense Christophe Le Tallec.