Après la télévision, c’est au tour de la radio de passer au numérique.
Avec elle, de multiples avantages : gratuité, qualité d’écoute, accès à de nouvelles stations ou encore respect de la vie privée.
La RNT, la Radio Numérique Terrestre donc, devrait remplacer progressivement son prédécesseur, les ondes FM, sur l’ensemble du territoire français. Avec le concours du GRAM, le Groupement des Radios Associatives de la Métropole Nantaise et la FRAP, la Fédération des Radios Associatives en Pays de la Loire, de nombreuses expérimentations ont déjà été effectué depuis 2007.
Ces tests ont pu démontrer que toutes les radios, même à dimension locale, pouvaient émettre en numérique. Cette expérience nantaise a également révélé qu’il était possible de couvrir plus de 90% de la population du département de Loire Atlantique tout comme l’ensemble du réseau routier. Si l’expérimentation nantaise préconise et valorise l’utilisation de la norme de diffusion DAB +, le T-DMB a pour autant été testé simultanément.
Rappelons que la Radio Numérique Terrestre a été lancé officiellement en Loire-Atlantique ce lundi 30 janvier. Grâce à un second site de diffusion, l’ensemble des auditeurs de la métropole Nantes – Saint-Nazaire peuvent maintenant écouter la radio en numérique.
Nous avons pu rencontrer quatre acteurs de ce projet ambitieux au Centre de Communication de l’Ouest de Nantes. Jonathan Scattolini, président du Groupement des radios associatives de la métropole nantaise et Jean-Marc Ayrault, maire de Nantes, sont au micro d’Alice Bordage. Puis Rachid Ahrab, membre du CSA, et Pierre Boucard, directeur de Radio Sun et membre du GRAM, répondent au micro de Julien Hardouineau.