Une semaine d’émissions spéciales sur RCF Vendée, autour du Vendée Globe. Préparation des skippers, rencontre avec leurs sponsors, leurs familles, découverte de l’alimentation pendant la course et de nombreux autres thèmes au programme de cette semaine spéciale.
Pour Clément Giraud, la ligne de départ du Vendée Globe n’a pas été une mince affaire. Né aux Antilles et aujourd’hui installé à Toulon, le skipper de « la Compagnie du Lit/Jiliti » revient sur les épreuves des derniers mois.
Depuis le plus jeune âge, la mer a pour lui été symbole d’évasion. En 1993, alors qu’il n’a que 13 ans, Clément Giraud suit le Trophée Jules Verne et il trouve cela « dingue ». Il n’aurait jamais imaginé pouvoir se lancer dans une telle aventure.
Avant Imoca, le skipper dit avoir navigué sur de nombreux bateaux. Sa culture maritime est particulièrement riche.
Pour le Vendée Globe, les choses commencent à se concrétiser il y a environ 2-3 ans quand le skipper réalise que, sportivement parlant, il a tout pour réussir.
Mais en 2019, un incendie détruit entièrement son bateau et peu de temps après, il perd son sponsor. C’est grâce au soutien de ses proches ainsi qu’avec l’aide d’Erik Nigon que les choses s’améliorent. S’ensuivent de nombreuses semaines de travail acharné. En quelques mois, il remonte une équipe, fait une demande de dérogation pour pouvoir naviguer à la barre de cet autre bateau. Le 4 juillet 2020, il se qualifie pour le Vendée Globe grâce à la course Vendée Arctique où il arrive 16eme. Ses nouveaux sponsors ne le rejoignent qu’entre le 5 et 10 septembre.
À 2 jours du départ, Clément Giraud semble plus que positif. « Je veux prendre autant de plaisir que possible » dit le skipper. Si les choses doivent s’arrêter, Clément Giraud dit ne vouloir avoir aucun regrets. Et pour lui, le Vendée Globe c’est avant faire la course dans les meilleurs temps possibles.