Trois ans après le soulèvement qui a touché la Guadeloupe, Elie Domota, leader du KLP et la voix de ce soulèvement, a réalisé une tournée dans plusieurs grandes villes de France. Cette venue en France a pour but de rappeler qu’aucun des accords promis par l’État n’a été tenu.
La contestation de 2009 était née à cause des difficultés grandissantes que connaissaient les Guadeloupéens, avec d’un coté des prix sur l’eau, l’essence, les produits de la vie quotidienne surélevés par rapport à ce qu’ils devraient être, importation sur l’île comprise. Et de l’autre coté des salaires à la baisse et un taux de chômage notamment chez les jeunes, extrêmement fort. Suite à ce mouvement contestataire, l’État français avait promis de faire changer les choses.
Force est de constater que rien n’a changé avec aujourd’hui un taux de chômage de 65% chez les Guadeloupéens de moins de 25 ans. Le seul point où le pouvoir a agit, réside dans les poursuites judiciaires entamées contre les syndicalistes guadeloupéens, une trentaine d’entre eux sont aujourd’hui poursuivis pour divers motifs.
Afin de sensibiliser les Français de métropole par rapport à la situation politique et économique en Guadeloupe, le leader syndicaliste a réalisé sa venue en France début juin, il a accepté un entretien à Radio Prun’ au micro de Maxime Richard.