Après presque deux mois de fermeture, suite à la découverte d’un taux anormalement élevé de légionelle, la piscine Jules Verne à Nantes a rouvert ce matin.
Les prélèvements réalisés par l’ARS, l’agence régionale de santé, laissaient encore apparaître un taux encore trop élevé de légionellose. En accord avec l’ARS, le protocole a été suivi et les services de la mairie ont effectué un choc thermique pour détruire la bactérie, désinfecter, purger et détartrer l’ensemble des circuits d’eau et des points de puisage de la piscine.
Cet été sera installée une pompe à chlore afin d’éliminer toutes les légionelles présentes dans l’entier circuit d’eau chaude. Les travaux, d’un montant de 200.000 €, entraîneront la fermeture de la piscine pendant 8 semaines.
Malgré une vigilance depuis plusieurs années de la part de la municipalité, certaines structures devront également respecter certains paramètres pour limiter le risque de légionellose. Pour le moment, aucune réglementation n’oblige des tests de présence de légionelles, mais cela risque de changer, car à partir de 2012 la réglementation va se durcir.
Un rezéen de 41 ans, décédé 15 décembre, avait fréquenté la piscine Jules Verne, mais après avoir comparé les sources, l’homme n’aurait pas succombé à la légionelle de la piscine Jules Verne. D’après l’Institut de Veille Sanitaire, la part de contamination par légionelle dans des lieux publics face au privé s’élève à moins de 20%. La responsabilité de l’exploitant d’un Établissement Public, ici la municipalité de Nantes, peut être engagée mais aucun contrôle de présence de légionelle n’est obligatoire.
Louis Souchal, directeur général adjoint à la ville de Nantes au micro SUN de Mathieu Lopinot
Photo: nantes.fr