L’opposante au régime de Téhéran s’est longuement attardée sur les lois discriminatoires à l’encontre des femmes iraniennes. Les disparités sont clairement établies dans la constitution sur un principe d’inégalités. Exemple : le témoignage d’un homme en Iran équivaut à celui de deux femmes.
Shirin Ebadi est revenue sur la question de l’application des droits fondamentaux dans le monde musulman, a souligné les disparités fortes entre les états et pointée du doigt l’Iran mais aussi l’Arabie Saoudite où la lapidation et l’exécution sont monnaie courante. Si ces gouvernements islamiques non démocratiques outrepassent les droits humains, « c’est l’interprétation de la démocratie et non de l’islam qui pose problème » a-t-elle souligné.
Shrin Ebadi préconise l’adoption de sanctions internationales qui frapperaient les dirigeants, et non directement le peuple iranien. Voilà pourquoi, elle s’oppose fermement aux sanctions économiques ou à une intervention militaire en Iran.
Shirin Ebadi à la Cité des Congrès de Nantes au micro de Mathilde Chevré :