Plusieurs médias nationaux et internationaux ont rapporté l’attaque d’un centre nucléaire iranien, par un virus informatique appelé Stuxnet. Les services secrets israélo-américains sont cités comme étant les instigateurs de cette frappe, l’Iran étant soupçonné de développer un programme nucléaire militaire.
Aucune communication importante de la part de ces deux Etats n’a été mise en place concernant ces deux affaires. Un général de l’armée israélienne a même à demi-mot démenti l’information, faisant remarquer qu’une attaque de ce genre aurait été totalement furtive si elle avait effectivement été menée.
Quoi qu’il en soit, par la voix de la Russie, nous apprenions que ce sabotage aurait pu engendrer un nouveau Tchernobyl. Une enquête de l’OTAN est sollicitée. Dmitri Rogozine, ambassadeur de Russie auprès de l’Otan, estime qu’il ne s’agit pas d’une affaire privée.
Le scénario d’une attaque ciblée et gouvernementale ne convainc toutefois pas les spécialistes. C’est le cas d’Eric Filiol, expert en guerre informatique et directeur du centre de recherche de l’Ecole Supérieur d’Informatique Electronique Automatique.
Voici, au micro de Michael Rakotoarson, les explications de ce retraité de l’armée française, expert en cryptologie et virologie.