L’organisation Mondiale de la Santé (OMS) vient de classer les hyperfréquences émises par les téléphones portables en classe 2B, au même titre que les produits chimiques. C’est-à-dire que ces champs electromagnétiques peuvent être cancérigènes.
Pour l’instant, seuls des liens de corrélation ont été établis entre ces hyperfréquences et le risque de cancers, mais aucune preuve objective n’a pu être dégagée. Cela n’en reste pas moins un changement important puisque cette décision de l’OMS signifie que le risque existe et qu’il est reconnu.
Explications et précisions avec Catherine Gouhier, responsable Mesure et Recherche au sein du CRIIREM, le Centre de Recherche et d’Information Indépendant sur les Rayonnements Electromagnétiques.
Photo : Catherine Gouhier