Lors de ses voeux, Yves Lecointe, président de l’Université de Nantes, a souhaité réaffirmer l’enjeu des grands dossiers en cours.
2011 est la dernière année du contrat quadriennal en cours qui lie les universités à l’Etat. Dans ce cadre, il s’agit pour Yves Lecointe de réaffirmer l’autonomie de l’Université nantaise face à l’Etat et sa volonté d’assoir son rayonnement international. Faire les bons choix, déterminer les budgets et les ressources humaines, préparer les orientations futures et surtout redéfinir l’offre de formations pour les quelques 46 700 étudiants inscrits à l’Université de Nantes, autant de perspectives à ne pas rater.
Autre défi à relever, le Grand emprunt. Il est question pour l’Université de répondre à un appel d’offres proposé par l’Etat, une mesure destinée à financer des projets majeurs à hauteur de 35 milliards. Les deux tiers seront dédiés à la recherche et à l’enseignement supérieur pour offrir une visibilité mondiale aux projets les plus innovants et porteurs.
Parmi ces projets, l’IDEX fait figure de rendez-vous incontournable pour Yves Lecointe. Le dossier d’initiative d’excellence pourrait ainsi renforcer « pour les chercheurs et les étudiants des conditions d’accueil et de travail dignes des grands campus internationaux. » Pour ce faire, le président Yves Lecointe a tenu à rappeler la dynamique commune entre les deux régions Bretagne et Pays de la Loire qui ont ensemble pu répondre à l’appel d’offre.
Yves Lecointe et Jean-Marc Ayrault, député maire de Nantes, au micro de Mathilde Chevré.