Alain Parisot, cadre commercial nantais de 53 ans, est la tête de liste UPR sur la région des Pays de la Loire. L’Union Populaire Républicaine est un nouveau parti né en 2007 qui compterait environ 9000 adhérents en France. Ni à gauche, ni à droite, ce parti est plutôt un rassemblement d’opposition à l’Union Européenne.
Les membres de l’UPR souhaitent rétablir la démocratie car selon lui tous les leviers du pouvoir échappent aux français. Pour Alain Parisot, cela passe par la fin du traité européen, l’abandon de l’Euro ainsi que le départ de l’OTAN.
Toutefois, si l’UPR gagne le Conseil Régional ils ne refuseront pas les aides européennes pour la région mais feront un audit sur l’utilisation de ces fonds. En effet, le flux d’argent important doit être controlé et correctement utilisé dans le sens attendu des français.
Ses priorités pour la région :
Emploi : L’axe principal de l’UPR est d’orienter toutes les aides de la région pour l’emploi vers les PME et l’artisanat et non vers les grands groupes qui sont selon lui suffisamment aidés. Le candidat souhaite également augmenter la part des aides allouées à la recherche et à l’innovation. En effet ces deux domaines sont importants pour développer le tissu local et favoriser l’emprunt bancaire des PME pour qu’elles puissent se développer.
Transports : Concernant le TER la privatisation est prévue par les traités européens pour 2019 ce qui entrainera donc l’ouverture à la concurrence. Alain Parisot veut garder l’actuelle nationalisation du service ferroviaire et la SNCF comme unique fournisseur.
Lycées : Selon lui il faut faciliter la rénovation des lycées dans les zones populaires et intégrer des régimes végétariens, bios et sains dans les cantines. Ce parti légaliste ne fera par ailleurs aucun distinction entre les religions. Pour lui musulmans et catholiques doivent être traités de la même manière