Les dommages collatéraux de « l’affaire Laëtitia » survenus ces dernières semaines ont provoqué l’indignation générale de la magistrature dans tout le pays ainsi que celle des services de polices. Les accusations du Président de la République Française, Nicolas Sarkozy, mettaient en cause la responsabilité de ces derniers dans la tragédie de Pornic. Suite aux inspections académiques menées depuis, seul le Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation de Nantes (SPIP), responsable du dossier du principal suspect dans cette affaire, Tony Meilhon, a été jugé responsable. On lui reproche des dysfonctionnements dans la gestion des dossiers qui auraient conduit à la remise en liberté du prévenu.

Des accusations que déplore Alexis Grandhaie, premier surveillant de la maison d’arrêt de Nantes et secrétaire régionale de la CGT-Pénitenciaire. Alexis Grandhaie répond à quelques questions afin de faire un point sur la situation.

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