Afghanistan, Tchétchénie, Irak ou encore Russie…Autant de pays où à a pu se rendre la journaliste française Anne Nivat. Grand reporter de guerre depuis une dizaine d’années, aujourd’hui en free lance, la très déterminée journaliste et écrivain, spécialiste des zones sensibles, se rend régulièrement dans ces pays pour témoigner avant tout des situations de crise, de ces terrains de guerres où les civils payent souvent un lourd tribut. La journaliste Anne Nivat a par ailleurs reçu en 2000 le Prix Albert-Londres pour son ouvrage Chienne de guerre où elle dépeint le conflit tchétchène.
Anne Nivat était à Nantes le 2 mars pour témoigner de son expérience au Centre de Communication de l’Ouest, à l’invitation de l’Observatoire des médias de Nantes. Une rencontre d’une heure et demi avec les nantais autour de la thématique : « quels risques pour quelle information ou l’éloge de la lenteur ? »
En amont de cette conférence, pour nous éclairer sur la profession de reporter de guerre et commenter les élections présidentielles russes, pays qu’elle connait bien d’où elle a été récement expulsée, Anne Nivat s’est exprimée au micro de Jeanne de Barros.