Baptiste Debombourg a un parcours atypique. Artiste et citadin dans l’âme, le jeune homme a intégré l’école nationale des Beaux Arts de Lyon, suivi cinq ans plus tard de l’Ecole supérieure de Paris.
A 21 ans, sa toute première exposition, très justement intitulée « Alléluia », re-customise l’autel de l’église Bon Pasteur de Lyon. En 2002, au milieu de plusieurs artistes de sa génération, Baptiste Debombourg participe à l’exposition « Première vue » initié par Michel Nuri-dsany, spécialiste d’art et critique du Figaro pendant plus de 20 ans. Ses divers projets l’amènent assez rapidement à la reconnaissance du milieu artistique, mais également politique, puisque la mairie de Paris, puis le ministère de la jeunesse et des sports français misent sur lui dés 2005. Par la suite, il fera quelques apparition en Asie et exposera en Croatie, en Bosnie-Herzégovine, en Allemagne, ainsi qu’aux au quatre coins de la France. Il ne manquait plus que Nantes à son palmarès et c’est chose faite depuis le 13 janvier dernier à la galerie RDV avec l’expo intitulé CESIUM.
Le titre se réfère au Césium 137 dont lapropriété est de déformer les corps jusqu’à leur destruction. Et c’est toute la dynamique de cette expo, où ce qui entoure le public au quotidien est vu et modifié de mille et une façon afin d’assouvir une soif de vérité, voir même de réalité.
Un portrait signé Chloé Daniel.
Ce qu’il y a de plus dans l’exposition de Baptiste Debombourg ?
Cette exposition se veut être une autre façon d’imager l’actualité, puisqu’elle s’avère en plein dans nos préoccupations actuelles, surtout dans cette volonté mondiale de renversement des idées établies. Baptiste Debombourg, artiste déformateur de réalité donne aux matières dites pauvres, une valeur artistique, à travers une multiplicité des matières et des supports visuels.
Léa Cotart-Blanco revient sur les oeuvres de Baptiste Debombourg à découvrir à la galerie RDV de Nantes jusqu’au 18 février.