Février 2012, la bourse s’agitait alors que l’annonce de l’accord entre PSA Peugeot Citroen et General Motors devenait officielle. PSA se résout donc à ouvrir son capital au géant américain. Le rapprochement entre l’Américain et le Français devrait leur permettre d’économiser deux milliards de dollars par an d’ici cinq ans. L’opération qui devrait coûter 302 millions d’euros à Général Motors pour acquérir 7 % du capital du constructeur français permettrait ainsi aux nouveaux partenaires de réduire leurs coûts en partageant achats et plates-formes, la fabrication de toute la partie « non visible » de la voiture.
La mise en commun des achats de produits et de services, tout comme les modules et les composants confirme la coopération dans les domaines de la logistique et du transport… Néanmoins les inquiétudes persistent chez les grands groupes et notamment en Europe où la surcapacité de production est une réalité forte pour l’industrie automobile.
Meissa Tall, associé chez Kurt Salmon, cabinet d’audit et de conseil pour le management de grandes entreprises, revient sur le rapprochement entre General Motors et PSA au micro d’Adrien Chable.