Basé entre Nantes et Le Havre, Thomas Girondel décide à trente ans de tourner une nouvelle page de sa vie professionnelle et personnelle, en faisant de la photographie son nouvel engagement.
Autodidacte humain et passionné, il choisit de figer sur ses pellicules argentiques, les portraits et combats journaliers de ceux que l’on ne veut parfois pas « voir en photo ».
Parce qu’ils sont loin, étrangers, différents ou que leur quotidien n’a rien d’esthétique à afficher fièrement sur les murs d’un salon. Parce qu’au-delà des frontières les informations semblent se perdre, le photographe a choisi de devenir pendant plusieurs mois, un témoin à part entière du conflit ukrainien.
Un périple « Jusqu’à Donetsk » présenté du 19 juin au 12 juillet à l’Espace Cosmopolis de Nantes, à travers une série de photographies analogiques en noir et blanc.
Pour davantage d’informations www.thomasgirondel.com
Exposition « Jusqu’à Donetsk »
Du lundi au vendredi de 13h30 à 18h – Le week-end de 14h à 18h
Espace international Cosmopolis – Passage Graslin, 18 rue Scribe – 44000 Nantes
A noter que malgré un cessez-le-feu signé le 12 février dernier à Minsk en Ukraine, les combats perdurent et la présence de soldats russes sur place n’est plus à démontrer. Selon l’ONU, le conflit armé entre Kiev et les séparatistes prorusses a fait plus de 6 400 morts depuis avril 2014.
Dimanche 14 juin, un journaliste de l’AFP, Alexandre Gayuk, a été légèrement blessé à la jambe par un éclat d’obus pendant des bombardements sur Donetsk, place forte des séparatistes prorusses.
Le président russe Vladimir Poutine était à l’ouverture d’un salon militaire près de Moscou ce matin. Il a tenu à préciser que « la Russie serait prête à utiliser ses forces armées et sa force de frappe si elle se sentait menacée, car l’Otan arrive à ses frontières. »
Sun Culture du mercredi 17 juin 2015 avec Thomas Girondel et Charlotte Farouault