Image non disponible

Dominique A tisse Des liens entre artistes et « précaires »


 

Le 17 mai 2017, Dominique A donne rendez-vous aux artistes nantais, professionnels ou amateurs, à Trempolino pour le collectif Des liens.
Du partage d’un verre au partage de valeurs, il n’y a qu’un pas…de porte. Celle de Trempolino où le musicien Dominique A a choisi d’établir le collectif Des liens. Une initiative nationale installée dans la Cité des Ducs, à Bordeaux, Rouen et Paris.
Tout est parti du parrainage de l’association Les Sorties Solidaires de l’un des fondateurs de la nouvelle scène française. Laquelle lui a donné des idées même si au départ, il l’avoue lui-même, ne voyait pas forcément la Culture comme étrier pour un recommencement.
Mais la littérature et la musique ont tenu une telle place dans sa vie, qu’il décide de créer des liens entre personnes de tous les univers, au coeur d’un concert. Une façon aussi, avoue-t-il, de ne plus être au bout de la chaîne mais de s’investir jusqu’au bout, de prendre les choses à bras le corps. Car, comme le dit André Lebot, le gérant du restaurant social Pierre Landais « ce qui manquait jusqu’à maintenant, c’était la mobilisation d’artistes, de créateurs culturels, c’était un peu le chaînon manquant. »
«Je me targuais même d’être un « chanteur désengagé ». Je considérais que l’art n’avait pas forcément à parler de la vie, mais au contraire était un moyen d’en sortir, que la vie était trop décevante par rapport à l’art. Il n’y avait pour moi ni nécessité, ni évidence. Cette évidence est venue avec une espèce de montée en puissance de ma colère, une prise de conscience très tardive. » explique le musicien lors de la première table ronde le 31 mars. Il donne également une adresse mail pour réserver une place le 17 mai : amandine@trempo.com. 
« L’idée est que les artistes s’impliquent dans un territoire sur le long terme ».
En s’appuyant sur des associations comme ATD Quart Monde, les Cultures du Coeur, collectifs et structures sociales, il s’aperçoit que si la démocratisation de la Culture et son utilisation comme soutien sont déjà développées, les musiques actuelles en restent pratiquement absentes. Et pourtant, parmi les 15% de la population française vivant en dessous du seuil de pauvreté, soit moins de 987 euros par mois, il existe des mélomanes et des curieux. Ceux-ci peuvent profiter des nombreux live organisés dans les bars contre une consommation cependant, ils ne vont pas diversifier le public des salles de concert. 
Pour Dominique A la musique est avant tout une grande histoire d’amour et un métier. Mais elle est aussi un droit, une marche pour reprendre pied, la nourriture de l’esprit. 
Si à Bordeaux, les plus démunis sont acteurs et créateurs, à Nantes ils sont pour le moment invités. En effet, l’équipe Des liens est encore trop restreinte. Néanmoins sa soirée de lancement le 31 mars dernier a été une réussite avec 400 précaires se déhanchant à Stéréolux sur la guitare de Dominique A, de Das Kino, ou encore d’Invaders. Et ce, immortalisé par la mine de cinq dessinateurs nantais pour financer les prochaines actions. 
Retrouvez ci-dessous l’interview du 11 mai 2017 de l’artiste Dominique A pour le collectif Des liens. 

Le 17 mai 2017, Dominique A donne rendez-vous aux artistes nantais, professionnels ou amateurs, à Trempolino pour le collectif Des liens.

Du partage d’un verre au partage de valeurs, il n’y a qu’un pas…de porte. Celle de Trempolino où le musicien Dominique A a choisi d’établir le collectif Des liens. Une initiative nationale installée dans la Cité des Ducs, à Bordeaux, Rouen et Paris.

Tout est parti du parrainage de l’association Les Sorties Solidaires de l’un des fondateurs de la nouvelle scène française. Laquelle lui a donné des idées même si au départ, il l’avoue lui-même, ne voyait pas forcément la Culture comme étrier pour un recommencement.

Mais la littérature et la musique ont tenu une telle place dans sa vie, qu’il décide de créer des liens entre personnes de tous les univers, au coeur d’un concert. Une façon aussi, avoue-t-il, de ne plus être au bout de la chaîne mais de s’investir jusqu’au bout, de prendre les choses à bras le corps. Car, comme le dit André Lebot, le gérant du restaurant social Pierre Landais « ce qui manquait jusqu’à maintenant, c’était la mobilisation d’artistes, de créateurs culturels, c’était un peu le chaînon manquant ».

« Je me targuais même d’être un « chanteur désengagé ». Je considérais que l’art n’avait pas forcément à parler de la vie, mais au contraire était un moyen d’en sortir, que la vie était trop décevante par rapport à l’art. Il n’y avait pour moi ni nécessité, ni évidence. Cette évidence est venue avec une espèce de montée en puissance de ma colère, une prise de conscience très tardive » explique le musicien lors de la première table ronde le 31 mars. Il donne également une adresse mail pour réserver une place le 17 mai : amandine@trempo.com

« L’idée est que les artistes s’impliquent dans un territoire sur le long terme »

 En s’appuyant sur des associations comme ATD Quart Monde, les Cultures du Coeur, collectifs et structures sociales, il s’aperçoit que si la démocratisation de la Culture et son utilisation comme soutien sont déjà développées, les musiques actuelles en restent pratiquement absentes. Et pourtant, parmi les 15% de la population française vivant en dessous du seuil de pauvreté, soit moins de 987 euros par mois, il existe des mélomanes et des curieux. Ceux-ci peuvent profiter des nombreux live organisés dans les bars contre une consommation cependant, ils ne vont pas diversifier le public des salles de concert. 

Pour Dominique A, la musique est avant tout une grande histoire d’amour et un métier. Mais elle est aussi un droit, une marche pour reprendre pied, la nourriture de l’esprit. 

Si à Bordeaux, les plus démunis sont acteurs et créateurs, à Nantes ils sont pour le moment invités. En effet, l’équipe Des liens est encore trop restreinte. Néanmoins sa soirée de lancement le 31 mars dernier a été une réussite avec 400 précaires se déhanchant à Stéréolux sur la guitare de Dominique A, de Das Kino, ou encore d’Invaders. Et ce, immortalisé par la mine de cinq dessinateurs nantais pour financer les prochaines actions. 

 

Retour aux podcasts Télécharger 0
Aucun commentaire

Ajouter un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *