Inquiétudes sur les antennes-relais : Réponses politiques aux craintes des riverains
On s’en sert tous les jours, et pourtant, le téléphone portable est peut-être dangereux pour la santé. C’est en tout cas la conclusion de l’Organisation Mondiale de la Santé qui le 31 mai dernier, a classé dans la catégorie 2 B les champs électromagnétiques de radiofréquence.
Les champs électromagnétiques de la téléphonie mobile sont ainsi considérés comme « cancérigènes possibles » par l’OMS. Rien n’est certain donc, et la Fédération française des télécoms rappelle que « cette catégorie concerne 266 autres agents, dont le café ou les cornichons ».
C’est sensiblement la même chose pour les antennes-relais : il n’y a pas de consensus sur les effets sur la santé de ces antennes. Dans ces conditions, des collectifs de riverains se forment pour lutter contre l’installation de telles antennes à côté des habitations ou des écoles. Un sujet éminemment politique, puisque c’est le maire qui doit valider les projets d’antennes dans le cadre de sa politique d’urbanisme.
Julien Bainvel, membre de l’opposition au Conseil Municipal de Nantes, s’empare de la question. Au micro de Jean Saint-Marc, il interpelle le maire de Nantes et président de Nantes Métropole, Jean-Marc Ayrault, qui lui répond dans notre reportage. Dialogue politique par micros interposés.