Le 12 janvier 2010, Haïti est frappé par un violent séisme qui tue au moins 200 000 personnes. Par peur de trafics d’enfants, le Ministère des Affaires étrangères français bloque les adoptions par des familles françaises dans le pays.
Deux ans après, l’interdiction est levée mais la procédure reste très encadrée. Les adoptants doivent passer par l’Agence française de l’adoption ou par un OAA, un organisme autorisé pour l’adoption. Or il n’existe que 40 OAA en France. L’un d’eux est sarthois.
Il s’agit de l’association Solidarité et Fraternité pour les Enfants d’Haïti. Son président national, Gustave Vielle est l’invité de la rédaction de RCF Le Mans. Il raconte comment se passe l’adoption d’un enfant haïtien : les démarches, le voyage, la médiation entre les parents biologiques et les parents adoptifs puis le retour en France.