L’univers joyeusement intimiste de Lili Ster


Un piano qui pétille, une voix mutine, et un swing virevoltant. Bienvenue dans le petit monde parallèle de Lili Ster.

Femme enfant et femme de tête, la Parisienne enrobe sa voix acidulée sur des textes acides, qui sont autant de tranches de vie d’une fille d’aujourd’hui.

Lili Ster est intensément active sur scène, jouant de son instrument et de son corps, quitte à martyriser quelques pianos fatigués. Le bassiste Martin Gamet distille son swing sur l’album, aux côtés de Cyril Aveque, sans oublier la participation d’un autre expert en relecture moderne de la chanson française : Spleen, dont les acrobaties beatbox sur « Je Voudrais » renouent avec l’esprit de ses collaborations syncopées en compagnie de CocoRosie. À leur contact, Lili a poussé plus loin le grain de folie douce de ses compositions acoustiques, bien épaulée par la production chic de Jean Louis Pierrot, l’ex- Valentins passé derrière les manettes pour le plus grand bonheur de Miossec ou Renan Luce.

Ainsi réunie, la bande de copains s’en est donnée à cœur joie dans la charmante boîte à musique bricolée par Lili Ster. Un intimisme troublant, qui palpite doucement tout au long de ce premier disque, aux promesses immenses.

 

Lili Ster en 1ère partie de Charlie et Camille Bazbaz les 6 et 9 avril à La Maroquinerie.

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