Du 8 au 10 juin la Cité des Congrès à Nantes reçoit la conférence OCEANEXT. Des scientifiques du monde entier mais aussi des entreprises régionales se rassemblent autour de la question de la croissance bleue. Autour des tables rondes seront évoquées les problématiques contemporaines liées à l’écologie et au développement durable dans le secteur maritime et littoral, avec une préoccupation majeure pour les enjeux économiques des innovations.

L’impact de l’Homme sur son écosystème est depuis longtemps questionné à travers le principe de la «Croissance bleue », stratégie sur le long terme visant à soutenir la croissance durable dans les secteurs marin et maritime dans leur ensemble. Allier la consommation humaine et l’écologie tout en répondant à la demande locale, voire nationale, est la problématique mise en débat à la conférence OCEANEXT pour la Journée mondiale de l’océan du 8 juin dernier. Parmi les réponses apportées : des plateformes offshores sur le modèle international et la planification des espaces maritimes. Cette réunion est organisée par l’Université de Nantes et coordonnée par le projet COSELMAR, financé par la région des Pays de la Loire.

Les maîtres mots de cette conférence seront « risques et bénéfices », comme l’explique Philipp Hess, chercheur à l’Institut Français de la Mer (IFremer). L’idée est d’amener les entreprises à porter les innovations et à partager leurs idées ainsi que leurs envies avec des experts. Grâce à une approche pluridisciplinaire, les scientifiques pourront expliquer comment réaliser certains projets quand d’autres, jugés trop abstraits, seront écartés.

Une économie bleue

Le chercheur de l’Ifremer rappelle que l’océan offre chaque année des produits alimentaires, des médicaments et une vaste biodiversité. Coordonnée depuis 2002 par l’organisme Ocean Project et soutenue par les Nations Unis, la Journée mondiale de l’océan est souvent utilisée pour évoquer les nouveaux problèmes et les avancées de la préservation et de l’utilisation des ressources marines, avec comme point d’ancrage : à océan saint, planète saine et donc humain sain. En effet, le développement durable est souvent bleu. Dans cet esprit, la Directive européenne de planification de l’espace maritime, votée le 7 juin dernier, vise à améliorer la compétitivité des entreprises du secteur maritime. Une loi de l’économie bleue, qui cependant, ne s’inscrit pas sur le long terme.

Avec une augmentation de 30% de l’acidité de la mer, les coraux meurent peu à peu et les côtes perdent leur protection naturelle. Les poissons, bientôt moins nombreux que le plastique dans leur habitat, souffrent de la surpêche, et de l’autre côté, les demandes en produits de qualité et en eau potable sont croissantes. Face à ces états de fait, les entreprises et les scientifiques cherchent à évaluer les risques des prochaines innovations, et leurs bénéfices.

Retrouvez l’intégralité de l’entretien avec Philipp Hess, chercheur à l’IFremer.

Du 8 au 10 juin la Cité des Congrès à Nantes reçoit la conférence OCEANEXT. Des scientifiques du monde entier mais aussi des entreprises régionales se rassemblent autour de la question de la croissance bleue. Autour des tables rondes seront évoquées les problématiques contemporaines liées à l’écologie et au développement durable dans le secteur maritime et littoral, avec une préoccupation majeure pour les enjeux économiques des innovations. 

L’impact de l’Homme sur son écosystème est depuis longtemps questionné à travers le principe de la « Croissance bleue », stratégie sur le long terme visant à soutenir la croissance durable dans les secteurs marin et maritime dans leur ensemble. Allier la consommation humaine et l’écologie tout en répondant à la demande locale, voire nationale, est la problématique mise en débat à la conférence OCEANEXT pour la Journée mondiale de l’océan du 8 juin dernier. Parmi les réponses apportées : des plateformes offshores sur le modèle international et la planification des espaces maritimes. Cette réunion est organisée par l’Université de Nantes et coordonnée par le projet COSELMAR, financé par la région des Pays de la Loire.

Les maîtres mots de cette conférence seront « risques et bénéfices », comme l’explique Philipp Hess, chercheur à l’Institut Français de la Mer (IFremer). L’idée est d’amener les entreprises à porter les innovations et à partager leurs idées ainsi que leurs envies avec des experts. Grâce à une approche pluridisciplinaire, les scientifiques pourront expliquer comment réaliser certains projets quand d’autres, jugés trop abstraits, seront écartés.

Une économie bleue

Le chercheur de l’Ifremer rappelle que l’océan offre chaque année des produits alimentaires, des médicaments et une vaste biodiversité. Coordonnée depuis 2002 par l’organisme Ocean Project et soutenue par les Nations Unis, la Journée mondiale de l’océan est souvent utilisée pour évoquer les nouveaux problèmes et les avancées de la préservation et de l’utilisation des ressources marines, avec comme point d’ancrage : à océan saint, planète saine et donc humain sain. En effet, le développement durable est souvent bleu. Dans cet esprit, la Directive européenne de planification de l’espace maritime, votée le 7 juin dernier, vise à améliorer la compétitivité des entreprises du secteur maritime. Une loi de l’économie bleue, qui cependant, ne s’inscrit pas sur le long terme.

Avec une augmentation de 30% de l’acidité de la mer, les coraux meurent peu à peu et les côtes perdent leur protection naturelle. Les poissons, bientôt moins nombreux que le plastique dans leur habitat, souffrent de la surpêche, et de l’autre côté, les demandes en produits de qualité et en eau potable sont croissantes. Face à ces états de fait, les entreprises et les scientifiques cherchent à évaluer les risques des prochaines innovations, et leurs bénéfices.

Retrouvez ci-dessous l’intégralité de l’entretien avec Philipp Hess, chercheur à l’IFremer.
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