L’association Psypol regroupe des psychiatres, des sociologues et aussi de simples citoyens. Son but est simple : mettre un peu de psychologie dans la politique. Et vice versa.
Son président, Claude Coquel, estime que la politique est un domaine où la psychologie peut apporter des pistes de réflexion.
L’association organisait lundi 16 juin une rencontre débat sur le thème « faut-il être fou pour faire de la politique? » Une manière de s’interroger sur les raisons d’un engagement personnel dans une démarche citoyenne.
Les participants, réunis à l’Alter Café, profitent d’abord des témoignages d’une ancienne élue nantaise, d’une bénévole des restos du coeur et des réflexions d’un philosophe. Puis le débat s’engage. Quel sens donner au mot « fou »? Folie furieuse, folie douce, folie des grandeurs…la discussion se déroule calmement, des éclats de rire ponctuent certaines remarques.
Des hochements de tête approbateurs également. La question posée n’est certes pas résolue. Mais cette rencontre donne quelques pistes. Et permet de contribuer à l’action de réflexion citoyenne. Reportage de Cyrille Masson.
nop