Depuis son lancement en 2010, près de 130 000 jeunes se sont engagés comme service civique. Pourtant, le statut a encore du mal à se faire reconnaître. Peut-être un manque de clarté ?

On peut y voir un tremplin vers l’emploi, le moyen de s’engager pour une mission d’intérêt général (notion très floue je vous l’accorde) ou une précarisation des jeunes. Plusieurs discours ressortent lorsqu’on évoque le service civique. Ce statut, encore récent, n’est pas encore compris par tous. Et les volontaires eux-même ont parfois du mal à le décrire. Entre stage, bénévolat et emploi, il n’est pas toujours évident de faire sa place en tant que volontaire et d’expliquer aux autres les missions propres aux services civiques. 

C’est un dispositif encadré par un groupement d’intérêt public, l’agence du service civique, présidé jusqu’au 8 juin par François Chérèque puis depuis peu par Yannick Blanc, ancien directeur de la police générale à la Préfecture de police de Paris. Aucun rapport me direz vous mais passons ! 

Cette agence a notamment pour mission de gérer les agréments ; c’est-a-dire les autorisations pour les structures d’accueillir des volontaires. Si, à l’origine, seules les associations étaient concernées, à présent les collectivités et établissements publics peuvent aussi compter sur leurs services civiques.

François Hollande a d’ailleurs annoncé sa volonté d’étendre le dispositif et il serait même peut-être question de le rendre obligatoire – mais le sujet fait encore débat. Néanmoins, d’ici 2019, 350 000 jeunes par an devraient être concernés. Et pourtant, certaines personnes – même au sein des administrations publiques telles la CAF et Pôle Emploi – peinent encore à comprendre en quoi consiste le service civique. Ce documentaire tend à y voir (et surtout entendre) un peu plus plus clair.

Article réalisé par Léa Morillon.

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