Les syndicats et les autorités locales ont toujours refusé l’ouverture des magasins le dimanche à Nantes. Pourtant le débat reste vif à l’approche des fêtes de fin d’année. Le code du travail permet, en principe, aux magasins d’ouvrir cinq dimanches par an, sous réserve de l’accord du préfet ou du maire, comme c’est le cas à Nantes.
Cette année, les commerçants du centre-ville de Nantes mettent en avant les manifestations qui se sont succédées contre la réforme des retraites. Pouvoir ouvrir le dimanche serait alors un moyen pour eux de renflouer une partie des pertes qu’ils disent avoir subies pendant ces périodes.
L’association « Plein Centre », qui fédère 300 des 1200 enseignes du centre-ville de Nantes demande à ouvrir ses portes deux après-midi de dimanche. Le travail se ferait sur la base du volontariat et doté d’un salaire doublé. Les négociations avec les instances municipales n’ont abouti à aucun revirement. La mairie de Nantes reste inflexiblement opposée à tout travail dominical pendant les fêtes à venir.
La rédaction de Prun’ a interviewé successivement Delphine Akassar, secrétaire de l’Union locale de la CGT à Nantes et Hugues Friou, président de l’association « Plein Centre » afin de prendre connaissance des arguments des uns et des autres. Interviews réalisées dans le cadre de la matinale Demain, c’est loin ! du lundi 22 novembre 2010.