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Le Festival Culture Bar-Bars et le Droit à la fête


La 15e édition du Festival Culture Bar-Bars s’étend du jeudi 24 novembre au samedi 26 novembre. Une événement national autour de la musique, des arts, et du droit à la fête.

Fondé par le Collectif éponyme, le Festival Culture Bar-Bars revient pour sa 15e édition ! A Nantes, 89 lieux accueillent 312 événements sur 3 jours. Pour la playlist, que du live.

Que ce soient des concerts ou du théâtre d’improvisation, une large gamme est proposée aux insomniaques, curieux, et fêtards. Éclectisme aussi au niveau musical avec aussi bien du jazz, que du hip-hop, du rap, de la variété française ou encore du reggae. Les groupes sont choisis par les bars eux-mêmes.

L’objectif du collectif est d’être proche des gens. Aussi bien à Paris que dans un village. Il définit son ADN par sa volonté d’améliorer la vie quotidienne.

En 2015, 45,000 personnes avaient répondu présentes, pour venir butiner dans la programmation et découvrir la ville et les cafés autrement. Une façon de défendre la diversité culturelle des petits lieux de spectacles, mais aussi de faire de la prévention.

En effet, si Culture Bar-Bars défend le droit à la fête, il se veut également responsable. Ci-dessous, David Milbéo, chargé de l’animation et du développement de la Fédération Nationale Cafés Cultures, donne de plus amples explications.

Interview de David Milbéo sur la prévention, par Cerise Robin

« Notre ADN, agir pour la qualité de vie »

Le Collectif veut aussi agir sur la vie des artistes et des sites culturels. Impulsé par des organisations professionnelles de cafetiers, des syndicats d’artistes et des collectivités territoriales, a été expérimenté le Groupement d’Intérêt Public « Cafés-Cultures ».

Avec le soutien de la Région mais aussi de Nantes, le GIP met en place un fond d’aide à l’emploi artistique dans les cafés. Il doit prendre en charge une part des coûts salariaux dans les établissements de moins de 200 places. Il est alimenté par les collectivités et des financeurs privés, permettant ainsi à des locaux n’ayant pas forcément beaucoup de moyens, d’organiser des événements culturels.

A terme, il s’agit d’étendre le dispositif à toute la France. Pour la Cité des Ducs, le GIP représente un budget de 50,000 euros sur une année et 30,000 pour le Festival.

Mais le Collectif veut également agir sur la vie nocturne d’une manière plus générale. Selon le site du gouvernement, la vie nocturne représente une « véritable opportunité à la fois sur les plans culturels et économiques, mais aussi en termes d’attractivité touristique. Une offre [à la fois] foisonnante et de bonne qualité, à Paris comme en région. Elle est extrêmement variée, incluant aussi bien des salles de spectacle de renommée internationale, que des lieux hybrides au croisement entre café, restaurant, lieu de spectacles et d’expositions, proposant une offre à la fois festive et culturelle, des salles de concerts« .

« La mise en œuvre d’une stratégie de promotion nécessitera d’opérer une véritable révolution dans les mentalités afin que l’offre nocturne ne soit plus seulement « tolérée » mais pleinement considérée et valorisée par les élus nationaux et locaux comme un facteur d’attractivité touristique à l’international.« 

Pour se faire, le Collectif Culture Bar-Bars porte un projet de loi, que détaille David Milbéo ci-dessous.

Affiche du Festival

Affiche du Festival, par Cerise Robin

 

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