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Les femmes sans-abri : une réalité aux mille visages


En Loire Atlantique, des femmes seules sont de plus en plus nombreuses à se retrouver sans logement. À Nantes, Prun’ est allé à leur rencontre, dans l’unique centre d’accueil de jour pour femmes de la ville, tenu par les Restos du Coeur 44.

En France, près de deux millions et demi de femmes vivent sous le seuil de pauvreté. Cette réalité touche de jeunes adultes, des mères de famille, des personnes immigrées ou atteintes de graves maladies. Des situations bien diverses, pourtant trop vite généralisées. Et qui ne fait qu’aviver le sentiment d’exclusion. 

À Nantes, l’association des Restos du Coeur 44 a créé en 2010 un Centre d’accueil unique pour les femmes en errance. Et depuis sa fondation, le nombre d’accueillies a augmenté, passant de vingt à près de cinquante femmes chaque jour d’ouverture. 

Prun’ est allée sur place, et dresse le portrait de cette violence sociale au féminin. 

Quelques données :

À Nantes, le 115 compte de plus en plus d’appels de femmes seules. Géré par le Services Intégrés d’Accueil et d’Orientation (SIAO), une compétence de l’État, le 115 de Nantes essaye d’aller vers les « invisibles », soit des personnes qu’on ne voit pas à la rue. 

Son responsable Sébastien Perrinel, contacté par téléphone, insiste également sur l’hétérogénéité des situations. Sur les 1200 appels comptabilisés par le centre de Nantes en novembre dernier, 11% étaient des femmes seules. Un chiffre qui se stabilise, bien qu’en hausse depuis ces trois dernières années. Mais il souligne une autre évolution alarmante : celles des femmes seules avec enfants. En trois ans, le nombre de mise à l’abri est passé de 20 familles à plus de 130 dans les hôtels privés de Nantes.

Malgré le déficit chronique de solutions, le recours au numéro d’urgence ne diminue pas, témoignant de la prégnance de la précarité sur le territoire. Les demandes d’hébergement ont augmenté de 26% entre 2012 et 2014. Et sur cette même période, 6% de femmes seules supplémentaires ont fait appel au 115. 

Dans le département, il existe plus de 2 600 places d’hébergement d’urgence et d’insertion. Même si le tissu associatif nantais est important – il existe une trentaine d’association gérant les CHU – il ne peut répondre à la demande.

Récemment, la Préfecture a d’ailleurs demandé à la ville de Nantes d’ouvrir des places supplémentaires d’hébergement d’urgence pour la période d’hiver. Ce sont les bénévoles de la Protection Civile qui gèrent ce centre. De plus, la Ville a également édité un « Guide de l’urgence sociale » pour donner aux sans-abris des solutions et d’hébergement d’urgence, ainsi que des contacts en cas de problème. Le département de Loire-Atlantique fait chaque année face au problème d’hébergement, et tente de résoudre cette situation, en augmentant ses services.

En France, près de deux millions et demi de femmes vivent sous le seuil de pauvreté. Cette réalité touche de jeunes adultes, des mères de famille, des personnes immigrées ou atteintes de graves maladies. Des situations bien diverses, pourtant trop vite généralisées. Et qui ne fait qu’aviver le sentiment d’exclusion. 

À Nantes, l’association des Restos du Coeur 44 a créé en 2010 un Centre d’accueil unique pour les femmes en errance. Et depuis sa fondation, le nombre d’accueillies a augmenté, passant de vingt à près de cinquante femmes chaque jour d’ouverture. Prun’ est allée sur place, et dresse le portrait de cette violence sociale au féminin. Quelques données :

À Nantes, le 115 compte de plus en plus d’appels de femmes seules. Géré par le Service Intégré d’Accueil et d’Orientation (SIAO), une compétence de l’État, le 115 de Nantes essaye d’aller vers les « invisibles », soit des personnes qu’on ne voit pas à la rue. 

Son responsable Sébastien Perrinel, contacté par téléphone, insiste également sur l’hétérogénéité des situations. Sur les 1200 appels comptabilisés par le centre de Nantes en novembre dernier, 11% étaient des femmes seules. Un chiffre qui se stabilise, bien qu’en hausse depuis ces trois dernières années. Mais il souligne une autre évolution alarmante : celles des femmes seules avec enfants. En trois ans, le nombre de mise à l’abri est passé de 20 familles à plus de 130 dans les hôtels privés de Nantes.Malgré le déficit chronique de solutions, le recours au numéro d’urgence ne diminue pas, témoignant de la prégnance de la précarité sur le territoire. Les demandes d’hébergement ont augmenté de 26% entre 2012 et 2014. Et sur cette même période, 6% de femmes seules supplémentaires ont fait appel au 115.

Dans le département, il existe plus de 2 600 places d’hébergement d’urgence et d’insertion. Même si le tissu associatif nantais est important – il existe une trentaine d’associations gérant les CHU – il ne peut répondre à la demande. Récemment, la Préfecture a d’ailleurs demandé à la ville de Nantes d’ouvrir des places supplémentaires d’hébergement d’urgence pour la période d’hiver. Ce sont les bénévoles de la Protection Civile qui gèrent ce centre. De plus, la Ville a également édité un « Guide de l’urgence sociale » pour donner aux sans-abris des solutions et d’hébergement d’urgence, ainsi que des contacts en cas de problème. Le département de Loire-Atlantique fait chaque année face au problème d’hébergement, et tente de résoudre cette situation, en augmentant ses services.

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