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Malaise profond et durable chez les policiers


Fin avril, à Noisy-le-sec, un policier est mis en examen après avoir blessé mortellement un homme recherché pour braquage à main armée. Un fait divers qui marque alors le début d’importantes manifestations chez les fonctionnaires de police, en pleine élection présidentielle. Ils réclament alors une loi sur la « présomption de légitime défense ». Cette loi leur permettrait d’avoir un cadre d’intervention aussi large que pour leur collègues de la gendarmerie. Mais ce mouvement de protestation révèle un malaise présent depuis longtemps dans la profession.

Deux semaines plus tard, à Nantes, au volant de deux voitures volées, des adolescents blessent 7 policiers, dont deux gravement. C’est alors la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Rapidement, les policiers descendent dans la rue, réclamant une modernisation de l’ordonnance de 1945 relative à l’enfance délinquante. Mais plus que des lois, les policiers déclarent souffrir d’un déficit d’image et d’un manque de droit comparé à leurs collègues de la gendarmerie.

C’est toute une politique menée depuis près de 20 ans qu’ils veulent dénoncer, et plus récemment, la mise en place de la politique du chiffre, la réforme de la garde à vue. L’occasion de faire entendre leur voix au nouveau gouvernement et à son ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, en espérant cette fois, être entendus.

Thierry Spitz, le secrétaire régional du syndicat de police Alliance s’exprime au micro de Clément Robin.

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