L’inauguration du Mémorial sur le Quai de la Loire s’ouvrira en présence de Christiane Taubira, députée de Guyanne, et de Lilian Thuram,  footballeur international et  fondateur de « la fondation Lilian Thuram, éducation contre le racisme ».

Avant l’inauguration officielle, débutent cette semaine les rencontres internationales du Mémorial, trois jours de rencontres, débats, projections. Ces rencontres sont organisées par Françoise Vergès, présidente du comité pour la mémoire de l’esclavage afin de rendre cette inauguration la plus significative possible. La cité des Ducs affiche ainsi sa volonté de promouvoir un devoir mémoriel, en inscrivant la ville dans son passé colonial.

A Nantes, ville portuaire au coeur du commerce triangulaire, l’abolition du 27 avril 1848 revêt une importance particulière. Puisque c’est le long du Quai de la Fosse, lieu chargé d’Histoire, que partaient les navires négriers pour les colonies. La concrétisation de ce Mémorial de l’abolition de l’esclavage est le fruit d’un long cheminement. L’idée existe depuis bientôt une quinzaine d’années. En 1998, on célébrait le 150ème anniversaire de l’abolition de l’esclavage et le conseil municipal de Nantes décidait d’adopter l’idée d’un monument sur les quais de la Fosse. Ce sont l’artiste polonais Krystof Wodijko et l’architecte Julian Bonder ont conçu ce Mémorial, haut lieu de la mémoire nantaise. Un comité de pilotage porte ce projet depuis maintenant 2001, en partenariat avec plusieurs associations, dont  notamment Mémoire d’Outre mer.

Pour revenir sur ce long projet et ses significations, le président de l’association Mémoires d’outre mer, Michel Cocotier répond aux micros de Lucie Bouzigues et Margaux Pasquier.

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