Depuis sa démission au poste de vice-présidente du Conseil Général de Loire-Atlantique, Françoise Verchère, toujours élue, continue de se battre contre le projet d’un nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes.
Du 12 au 16 décembre, les conseillers généraux étaient réunis afin de voter le budget de l’année 2012. Alors qu’était rendu au même moment le verdict du recours de l’Acipa, l’association opposée au projet d’aéroport, qui demandait au tribunal administratif de Nantes de revoir la cessibilité des terrains d’une quarantaine de propriétaires de Notre-Dame-des-Landes, le département débattait du transfert de terres appartenant au Conseil Général à l’Etat et à AGO/Vinci (Aéroport Grand Ouest).
Réponse négative du tribunal
La requête des propriétaires de Notre-Dame-des-Landes, membres de l’Acipa, et dont les terres serviront à construire le nouvel aéroport, a finalement été rejetée par le tribunal administratif de Nantes le 12 décembre dernier. Ce qui signifie une expropriation d’ici au mois de mars 2012 par le préfet de Loire-Atlantique.
Le Conseil Général également concerné
Du 12 au 16 décembre, le Conseil Général a également abordé le sujet sensible de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Il était notamment question du transfert de terres appartenant au Conseil Général à l’Etat et à AGO/Vinci. Françoise Verchère, ancienne maire de Bouguenais, membre du Front de Gauche et du Cédpa (le collectif d’élus qui doutent de la pertinence d’un nouvel aéroport) a défendu sa cause devant les autres conseillers généraux. Elle a notamment exposé les conclusions de l’étude coût/bénéfices d’un nouvel aéroport, une étude financée par le Cédpa et réalisée par le cabinet hollandais Delft. Malgré tout, les conseillers généraux ont renouvelé leur vote en faveur d’un nouvel aéroport. Pour l’instant, 128 hectares situés hors de la zone de l’aéroport et appartenant au Conseil Général ne seront pas transférés à l’Etat et à AGO/Vinci.
Au micro d’Alice Bordage, Françoise Verchère, conseillère générale.