Les critiques contre SOPA et PIPA se sont particulièrement fait entendre ces derniers mois. Des sociétés telles que Google, Mozilla, Yahoo!, EBay, Facebook, Twitter, AOL ou encore Zynga ont déjà exprimé leur opinion, mais certaines sont passées à l’étape supérieure en affichant un écran noir sur leur site lors du black out sopa day.

PIPA et SOPA sont des propositions de lois américaines qui visent l’éradication du piratage sur internet avec un arsenal de mesures autoritaires, sans se soucier des dommages collatéraux, ni de la souveraineté des pays étrangers.

Si ces lois étaient votées, le ministère américain de la justice pourrait dresser des listes noires de sites jugés illicites, et ordonner aux fournisseurs d’accès d’empêcher leurs abonnés de s’y connecter par tous les moyens, y compris la surveillance des communications. Le Sénat américain a suspendu le vote de la loi PIPA prévu mardi 25 janvier, tandis que la Chambre des représentants a enterré le texte SOPA. De son côté, le président américain Barack Obama a pris position contre la loi anti-piratage SOPA, qui prévoit le blocage des sites internet violant les droits de propriété intellectuelle (l’équivalent de l’Hadopi française) telle qu’elle est proposée. La commissaire européenne Neelie Kroes a qualifié pour sa part, la loi SOPA de « mauvaise législation ».

Joselito Le Floch revient sur les propositions de loi SOPA et PIPA, depuis abandonnées, avec Simon Robic, journaliste et chroniqueur pour l’émission « My web generation » sur Prun’.

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