Il s’agissait sans doute du dernier grand rendez-vous économique et social du quinquennat en cours. Le sommet social pour l’emploi rebaptisé « le sommet de la crise » s’est tenu ce mercredi 18 janvier à l’Elysée. Un sommet stratégique au plus haut point pour Nicolas Sarkozy, en campagne. Mais il était surtout essentiel pour l’économie française, entrée en récession et qui doit faire face à une hausse du chômage.
Le président de la République a donc acté, à l’issu du sommet, des mesures destinées à limiter les conséquences de la crise. Le chômage partiel et la formation des chômeurs ont été ainsi mis sur la table des négociations. Et sur ces sujets, relativement consensuels, Nicolas Sarkozy espérait bien obtenir un accord des syndicats et du patronat. Objectif difficile à tenir… Car parmi les mesures annoncées, toutes n’ont pas été entériné par les syndicats et le patronat présents.
Au micro de Charlène Dambreville, Laurent Berger (photo), secrétaire national de la CFDT, présent autour de la table, lors du sommet social pour l’emploi mercredi 18 janvier.