Elles sont plus de 600 millions dans le monde. Elles sont âgées de 10 à 24 ans. Elles viennent des quatre coins du globe et représentent plus d’un quart de la population d’Amérique latine, Afrique sub-saharienne, Asie pour ne citer qu’eux…
Ces femmes sont exclues des politiques de développement international. Elles sont pourtant au cœur des huit Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) établis par les Etats membres de l’ONU. Paradoxe donc.
Donner à ces femmes les moyens de s’éduquer, de contrôler leur fécondité (ces femmes sont mariées souvent très jeunes et sujettes à avoir des enfants très tôt) de leur donner de l’autonomie n’est pas qu’une question d’égalité. Par leur nombre, elles représentent l’avenir démographique du monde.
Martin Cotta a posé ses questions à Danielle Busquet, député (PS) des Côtes d’Armor. Elle animait le lundi 16 et mardi 17 mai un forum à l’assemblée nationale avec plusieurs parlementaires internationaux. Avec en ligne de mire, le G8 à Deauville dans une huit jours.