Les viticulteurs sont nombreux à réagir suite à la volonté de l’Union Européenne de libéraliser les plantations de vignes. Pour eux, cela annonce une catastrophe pour la qualité des vins car n’importe qui pourrait avoir accès à une parcelle de vignoble.
La CNAOC, la Confédération Nationale des Appellations d’Origine Contrôlée, fait actuellement pression sur Bruxelles en montrant les conséquences négatives d’une libéralisation. Elle cite par exemple la surproduction, la chute des prix, une délocalisation du vignoble vers les plaines ou encore la disparition des exploitations familiales.
Rencontre avec Hervé Choblet est viticulteur à Bouaye et membre de la CNAOC.
Photo: CNAOC