a deuxième édition du festival de cinéma Zones portuaires lève l’ancre demain jusqu’au 13 juin à Saint-Nazaire mais aussi à La Turballe et au Pouliguen. Une deuxième édition qui met New-York sous les projecteurs.
Zones portuaires – Rencontres internationales cinéma et villes portuaires a quitté les côtes d’Athènes, direction la Grosse Pomme. L’immigration reste le sujet phare pour l’association organisatrice Cales Obscures. En témoigne d’ailleurs la soirée d’ouverture, le 07 juin à 16 heures 30, sur The Immigrant de James Gray.
New-York, la ville la plus filmée au monde
Un cinéma engagé qui va, des années soixante jusqu’à 2017, détailler le regard des réalisateurs et scénaristes sur la ville qui ne dort jamais. Pour se faire, une trentaine de films essentiellement tournés à New-York. Il a fallu pour cela choisir parmi un très large éventail de productions. En effet, selon la responsable programmation du festival, Sandrine Floc’h, « c’est une des villes les plus filmées au monde ».
Notamment par des personnes issues de l’immigration et résultat du melting-pot sur lequel se base en grande partie l’identité de celle qui héberge la plus grande Little Italy des Etats-Unis.
Melting pot mais pas trop
Jusqu’aux années 1950, Little Italy n’était habitée que par des migrants italiens. C’est d’ailleurs là que prend racine certains métrages de Martin Scorsese, qui ne cesse de faire référence à ses origines étrangères mais aussi à celles des autres avec Gangs of New York et la guerre des clans entre américains et irlandais.
Communauté lituanienne également, avec Jonas Mekas qui, avec trois bobines complètes, évoque le mal du pays et l’exil dans Lost Lost Lost. Un cinéma très expérimental, qui sera d’ailleurs projeté dans le Lycée expérimental de Saint-Nazaire.
Car l’immigration c’est aussi l’arrachement des origines et la difficulté de s’intégrer à une société très étrangère, à l’image de Robert De Niro dans Taxi Driver. C’est en sortant des différents lieux où sont projetés les films que Cales Obscures espère également entraîner ce regard vers l’ailleurs, avec des séances en plein air, dans le Parc paysager de Saint Nazaire par exemple. S’y retrouveront les deux amants maudits au coeur d’une lutte de gang dans West Side Story, et les élèves du conservatoire suite à un apéro jazz.
New-York, New-York
En plus d’être filmée, la chanson fait aussi partie intégrante de l’univers de cette Big Apple. Et l’Amérique l’a bien compris puisque son cinéma figure parmi les plus musicaux au monde, allant même jusqu’à rajouter des mélodies là où il y en a pas lorsqu’il s’agit des oeuvres de Miyazaki par exemple. 
Comment guider ou même créer des émotions ? Un atelier viendra compléter l’éventail, pour apprendre à réaliser une bande originale. De quoi attirer les curieux et les enfants, qui pourront également profiter de La Légende du Crabe Phare, un court métrage jeune public.
Retrouvez ci-dessous l’interview complète de Sandrine Floc’h pour Zones portuaires. 
*Jodie Foster In Taxi Driver

La deuxième édition du festival de cinéma Zones portuaires lève l’ancre demain jusqu’au 13 juin à Saint-Nazaire mais aussi à La Turballe et au Pouliguen. Une deuxième édition qui met New-York sous les projecteurs.

 Zones portuaires – Rencontres internationales cinéma et villes portuaires a quitté les côtes d’Athènes, direction la Grosse Pomme. L’immigration reste le sujet phare pour l’association organisatrice Cales Obscures. En témoigne d’ailleurs la soirée d’ouverture, le 07 juin à 16 heures 30, sur The Immigrant de James Gray.

New-York, la ville la plus filmée au monde

 Un cinéma engagé qui va, des années soixante jusqu’à 2017, détailler le regard des réalisateurs et scénaristes sur la ville qui ne dort jamais. Pour se faire, une trentaine de films essentiellement tournés à New-York. Il a fallu pour cela choisir parmi un très large éventail de productions. En effet, selon la responsable programmation du festival, Sandrine Floc’h, « c’est une des villes les plus filmées au monde« .

Notamment par des personnes issues de l’immigration et résultat du melting-pot sur lequel se base en grande partie l’identité de celle qui héberge la plus grande Little Italy des Etats-Unis.

Melting pot mais pas trop

 Jusqu’aux années 1950, Little Italy n’était habitée que par des migrants italiens. C’est d’ailleurs là que prend racine certains métrages de Martin Scorsese, qui ne cesse de faire référence à ses origines étrangères mais aussi à celles des autres avec Gangs of New York et la guerre des clans entre américains et irlandais.

Communauté lituanienne également, avec Jonas Mekas qui, avec trois bobines complètes, évoque le mal du pays et l’exil dans Lost Lost Lost. Un cinéma très expérimental, qui sera d’ailleurs projeté dans le Lycée expérimental de Saint-Nazaire.

Car l’immigration c’est aussi l’arrachement des origines et la difficulté de s’intégrer à une société très étrangère, à l’image de Robert De Niro dans Taxi Driver. C’est en sortant des différents lieux où sont projetés les films que Cales Obscures espère également entraîner ce regard vers l’ailleurs, avec des séances en plein air, dans le Parc paysager de Saint Nazaire par exemple. S’y retrouveront les deux amants maudits au coeur d’une lutte de gang dans West Side Story, et les élèves du conservatoire suite à un apéro jazz.

New-York, New-York

 En plus d’être filmée, la chanson fait aussi partie intégrante de l’univers de cette Big Apple. Et l’Amérique l’a bien compris puisque son cinéma figure parmi les plus musicaux au monde, allant même jusqu’à rajouter des mélodies là où il y en a pas lorsqu’il s’agit des oeuvres de Miyazaki par exemple. 

Comment guider ou même créer des émotions ? Un atelier viendra compléter l’éventail, pour apprendre à réaliser une bande originale. De quoi attirer les curieux et les enfants, qui pourront également profiter de La Légende du Crabe Phare, un court métrage jeune public.

*Jodie Foster In Taxi Driver

 

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